À propos de moi
L'histoire d'EQUISOLVE
Mon parcours équestre commence de manière classique. A l’enfance, je rêve de faire corps avec cet animal impressionnant. Mes parents m’inscrivent dans le poney-club du coin dans lequel je m’épanouis auprès de vaillants poneys. Entourée de professionnels et chevaux différents, j’améliore ma technique à cheval. J’aime et songe impatiemment à ce rendez-vous hebdomadaire. Je me forme à l’équitation dite classique.
Intimement et oisivement, je rêve de galoper dans les champs avec petit Pirate, mon poney préféré, avec lequel je me sens si complice, comme toutes les petites cavalières et leur chouchou ! ... Ce sentiment-là me renvoie à ma motivation première à partager ma vie avec les chevaux : la relation avec cet animal, le manque qu’il comble, l’amour qu’il m’apporte, la puissance que je ressens sur son dos. Portée par ce rêve, Pirate devient ma première demi-pension. J’ai un moniteur d’exception, Erick VEISSEIRE qui m’apprend beaucoup à cheval ; il me fait découvrir le travail à pied les jours de pluie et l’équitation éthologique. Ainsi, j’apprends le comportement du cheval dans la nature, et comment utiliser ces connaissances dans l’équitation. J’apprends le Renforcement négatif, et me forme en équitation éthologique inspirée par des Hommes tels que Pat Parelli, Andy Booth, ou Monty Roberts, je participe à un stage avec Ronan Pennec. Je me sens plus proche du cheval que lors des cours classiques, je comprends mieux son langage. Pirate me porte jusqu’à mon Galop 5 en équitation classique. S’en suit une autre demi-pension, Touareg, avec lequel je prends de plus en plus de liberté et pratique assidûment "l’éthologie" montée : j’atteins mes objectifs en cordelette, à cru ! Je me rapproche de cette motivation intrinsèque : celle du cœur. J’ai fait le tour de ce qu’était un poney club et j’ai besoin de voir autre chose.
Je change d’écurie et de demi-pension en attendant de trouver mon propre cheval. Twistie me fait découvrir l’obstacle à un niveau plus élevé, mais surtout les balades en forêt sans contraintes, des moments calmes que je ne pouvais vivre auparavant ! Plus tard, arrive dans ma vie le cheval de mes rêves : il s’appelle Vecino. C’est un cheval qui n’a fait que de la randonnée, et ne connait pas la carrière, encore moins les barres d’obstacle et a des difficultés à galoper avec un cavalier sur le dos. Les professionnels qui m’entourent à l’écurie me conseillent de le revendre. Mais c’est un coup de cœur, je veux essayer. Les techniques que j’ai apprises auparavant peinent à fonctionner. Au vu des évènements, je change à nouveau de pension, pour un nouveau ranch dans lequel la liberté que je souhaite semble être respectée et mon cheval accepté malgré qu’il ne soit pas sportif, et mon équitation non conventionnelle.
Je n’ai d’autre choix que de mettre pied à terre, en liberté ; je teste beaucoup de techniques, j’apprends beaucoup de mes erreurs et mes réussites. Nous évoluons ensemble. Au bout d’une année de travail et d’apprentissage en autodidacte, nous présentons quelques spectacles en liberté, et je gagne le concours Equitalan 2017 avec Frédéric Pignon comme jury : une victoire. Au Ranch Cow Sense, je découvre et apprend avec Vecino l’équitation western : nous participons à quelques stages de Reining qui me rappellent "l’équitation éthologique" que j’ai pu aborder auparavant ; j’y découvre également les débourrages du monde western, et surtout le tri de bétail dont nous gagnons un concours de Ranch Sorting ! Je me présente en parallèle à quelques CSO et nous cheminons jusqu’en Club 1 sans-fautes ; je fais des TREC, beaucoup de balades... Je réalise que la technique seule ne permet pas les meilleurs résultats, bien que celle-ci soit indispensable. Lorsque je suis concentrée et connectée à mon cheval, préparée mentalement et physiquement, une sensation magique opère et nous emmène de plus en plus haut.
Dans le cadre de ma vie privée, je rencontre un thérapeute qui m’aide dans mes problèmes somatiques à travers l’énergétique et l’émotionnel. Face à mes interrogations, il m’explique prosaïquement le fonctionnement d’un autre monde que je ne connais pas mais qui vit en moi. Je me lance dans la lecture, dans l’aventure, je réalise qu’un lien énergétique tisse chaque relation, et que le cheval y est particulièrement sensible. Je prends conscience de la place de nos émotions dans nos choix, nos réactions ; notre capacité à prendre du recul sur elles, les connaître et les aimer. Lorsque je prends conscience et ressens cette connexion, j’ai le sentiment de parler la langue de mon cheval, celle des émotions. Je pratique quelques soins énergétiques auprès de mon cheval et les patients que je côtoie via l’école d’infirmières. Je me passionne dans le développement personnel. A force de prendre conscience de celle-ci, le lien qui m’uni avec Vecino se renforce : nous pouvons dormir allongés au soleil tous les deux, enchainer des obstacles en liberté… Et nous nous concentrons moins sur les performances. Mon exaltation et mon bonheur ne font que grandir aux côtés de mon cheval, telle une enfant comblée, avide de partager ma joie. Aujourd'hui, je pratique le Mountain Trail notamment en compétition et j'ai pu accompagner mes cavaliers jusqu'en championnat de France. Je termine mes études pour devenir Neuropsychologue, je fais de la recherche autour des ateliers mémoire et la médiation équine, en particulier chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et apparentés.
J'aimerais tant partager toute cette joie que me procure les chevaux ! Que chaque cavalier ait l’opportunité de vivre ce qu’il recherchait le jour où il a choisi le monde du cheval, le jour où il a acheté ce cheval et pas un autre. Si cette connexion ne nous intéresserait pas, nous serions auprès d'objets qui apportent des sensations bien plus fortes !
Aujourd’hui je suis arrivée à cette relation tant rêvée, à ces galops à cru sur la plage et dans les champs, à ce langage qui n’a rien de secret entre un cheval et son cavalier… J’ai alors arrêté l’école d’infirmière après avoir fait les 2/3 pour intégrer une formation à mon goût : comportementaliste équin auprès de Coralie FOURNIER, avant d'étudier la psychologie. Ce qui m’intéresse en premier lieu ? L’idée de pouvoir véhiculer cette sensation aux autres, leur permettre de rêver et de s’épanouir avec le cheval. Car il faut croire en ses rêves. Ils ne sont pas tous naïfs et inatteignables. Nous sommes TOUS capables. Lors de ma formation en comportementalisme équin, j'ai approfondi mes connaissances sur le renforcement positif et le clicker training, le conditionnement opérant (c’est-à-dire que je laisse le cheval proposer de lui-même). Mais ce que j'ai compris avant tout, c'est que le bien-être du cavalier est indispensable au bien-être du cheval, les 2 étant connectés et influant l’un sur l’autre. Ainsi, ma pratique en tant que comportementaliste équin est liée à celle en tant qu'équithérapeute.